2025

Thomas Hachmann, On ne peut plus rien dire , 5 (2025)

La meilleure politique du monde ne pèse pas lourd face à la large diffusion de propos qui manipulent les faits qui sèment la division et encouragent à la discrimination. L’urgence est donc de protéger enfin la condition essentielle de toute démocratie, la libre discussion des affaires publiques, dans le respect d’autrui, et sur une base factuelle partagée.

Thomas Hachmann, On ne peut plus rien dire , 5 (2025)

Cependant, par un incroyable détournement, tout effort de protéger le débat démocratique est aujourd’hui brocardé comme une atteinte à la « liberté d’expression ». Aux Etats-Unis, les milliardaires à la tête des plus grands réseaux sociaux fustigent comme de la « censure » la moindre entrave à la manipulation des faits. En France, dès qu’un militant d’extrême droite ou un éditorialiste réactionnaire fait l’objet d’une sanction ou même dès qu’il est contredit un peu vivement, il se lamente : « On ne peut plus rien dire… »

Thomas Hachmann, On ne peut plus rien dire , 11 (2025)

Pour la cour constitutionnelle, si les personnalités politiques doivent accepter de supporter de virulentes critiques, il existe des limites. Certaines insultes vont trop loin et justifient de faire prévaloir la protection de la « personnalité » sur celle de l’expression.

Thomas Hachmann, On ne peut plus rien dire , 20 (2025)

S’en prendre à la « culture woke », affirmer qu“« on ne peut plus rien dire », c’est retourner l’accusation d’intolérance afin de pouvoir diffuser son poison en paix.

Thomas Hachmann, On ne peut plus rien dire , 20 (2025)

En vertu de l’article 17 de la Convention européenne des droits de l’homme, nul ne peut se prévaloir des droits qu’elle garantit dans le but de les détruire.